13 Novembre, deux ans après…
Le 13 novembre 2015, l’Etat islamique tuait en plein Paris. Il semblait installé pour longtemps sur les territoires qu’il avait conquis, et capable d’organiser durablement cette folie destructrice.
Deux ans plus tard, l’Etat islamique est presque totalement détruit. Raqqa, où il avait été fondé, et où avaient été conçus les attentats de Paris, a été libérée il y a un mois.
Ce n’est pas la fin du chemin, bien sûr : la guerre contre l’islamisme sera longue et difficile. Pourtant, en cet anniversaire douloureux, il faut mesurer l’ampleur du chemin parcouru, pour nous convaincre que la victoire est possible, si nous savons tout donner pour cela.
Cela suppose une exigence de chaque instant. Comme le dit si bien le Général de Villiers, nous n’avons pas le droit aux demi-mesures dans le soutien dont ont besoin nos forces armées aujourd’hui. Nous n’avons pas le droit non plus aux compromissions et aux lâchetés qui ont trop longtemps affaibli notre vigilance face à la menace islamiste ; devant certains débats ces jours-ci, on ne peut qu’être confondu par l’aveuglement coupable dont certains médias ou intellectuels sont encore capables… Comment une journaliste peut-elle affirmer, hier encore, sur un plateau de télévision, que « l’islamisme, ce n’est pas grave »? Et comment d’autres journaux peuvent-ils prendre la défense d’un propos aussi irréel, et aussi irresponsable ?
A toutes les victimes de l’islamisme, nous devons de rester lucides. Paisibles et sereins, bien sûr, mais lucides, et unis pour vaincre résolument ce projet totalitaire.
Le 11 novembre 2017, l’Etat islamique est tombé. La victoire est possible. Et cette victoire, nous la devons maintenant à tous ceux qui, soldats français et combattants d’autres pays, ont risqué et donné leur vie pour que cette première bataille soit gagnée…