Violences dans les manifestations : réponse à l’extrême-gauche au Parlement européen
Les élus LFI ont tenté d’obtenir une condamnation des forces de l’ordre françaises par le Parlement européen, oubliant la violence que l’extrême gauche ne cesse d’attiser. François-Xavier Bellamy s’exprime face à cette revendication.
Oui, bien sûr, les Français traversent un moment éprouvant ; et bien sûr, dans ce moment de tension en particulier, tout policier qui faute doit être sanctionné. Cela n’autorise pour autant ni les amalgames ni les ingérences, et notre Parlement n’a pas à se substituer à la justice, qui peut être librement saisie par tout citoyen en France.
Mais nous ne refusons pas pour autant un débat. Cet après-midi, nous avons entendu quelque chose d’extraordinaire, Chers Collègues : nous avons entendu l’extrême gauche condamner la violence. Mais pourquoi n’avez-vous pas été jusqu’au bout, Chère Collègue ? Pourquoi n’avez-vous pas parlé de la pluie de pierres et de feu qui est tombée sur les policiers et les gendarmes samedi, dans une manifestation interdite par la justice, à laquelle vous participiez ?
La violence est incompatible avec la démocratie, et jamais – jamais – nous ne devons la tolérer. Et c’est la seule chose que nous devrions avoir à dire tous ensemble ; tous ensemble, autour des policiers et des gendarmes qui sont là pour défendre la force publique qui nous préserve de la violence.
Depuis plusieurs semaines ils sont plus de 800 à avoir été blessés gravement, et j’espère que vous aurez honte de les avoir insultés ici. J’espère que vous aurez honte devant eux, devant leurs familles, devant ce jeune gendarme qui aujourd’hui est sur un lit d’hôpital pour avoir été grièvement blessé il y a quelques jours. J’espère que nous saurons dire tous ensemble que nous sommes avec les forces de l’ordre pour défendre la liberté.
Merci.