Élections européennes : pour répondre à quelques questions souvent posées
Des réponses claires à sept questions qui reviennent souvent, pour vos discussions en famille, entre collègues ou entre amis… Les jours qui viennent seront décisifs : n’hésitez pas à partager ce lien à tous ceux qui s’interrogent encore !
- « Quel parti aura le plus d’impact demain en Europe ? »
- « On dit que « voter LR, c’est voter Ursula von der Leyen » ? »
- « Fx Bellamy a des désaccords avec son propre groupe PPE. »
- « On dit qu’il y a un risque de coalition entre LR et Macron après les élections européennes »
- « La droite aujourd’hui est chez Emmanuel Macron. »
- « Mais pourquoi voter pour LR et non une autre liste de droite ? »
- « Pourquoi ne pas faire l’union des droites ? »
- « Pour battre Emmanuel Macron et que la situation change enfin, il faut que le RN arrive en tête de cette élection. »
« Quel parti aura le plus d’impact demain en Europe ? »
Les Républicains font partie du PPE, le parti de la droite européenne, qui va gagner cette élection en Europe. Comme toutes les enquêtes le montrent depuis des mois, le PPE (Parti populaire européen) va obtenir le plus grand nombre de députés au Parlement européen. Ce parti de la droite européenne comptera aussi plus de la moitié des chefs d’État et de gouvernement en Europe, et par conséquent également la majorité des commissaires européens. C’est la première fois que le PPE aura un rôle aussi décisif dans les choix politiques en Europe.
Les autres partis politiques français n’auront pas les mêmes leviers pour agir. ID est un groupe minoritaire et peu actif, ECR est également minoritaire et divisé au point qu’il pourrait disparaître au début du prochain mandat, Renew va voir ses effectifs encore diminuer.
Malgré la crise que traversent les partis de gouvernement en France, seul les députés LR auront la possibilité demain d’agir concrètement – pour libérer l’économie, reconstruire les frontières, défendre la France dans les débats européens.
Quel que soit l’ordre d’arrivée, dans une élection proportionnelle à un tour, envoyer un député de plus dans le groupe où l’essentiel se jouera est le plus sûr moyen d’agir sur les décisions à venir. Si vous voulez que votre voix ait un impact, soutenir François-Xavier Bellamy est le seul vote utile.
« On dit que « voter LR, c’est voter Ursula von der Leyen » ? »
C’est faux. En fait, « voter LR » est la seule façon d’éviter qu’elle soit reconduite.
Les députés LR et leur groupe PPE n’ont pas soutenu la désignation d’Ursula von der Leyen en 2019. Elle est devenue présidente de la Commission par l’intervention d’Emmanuel Macron, qui a fait obstacle au candidat du PPE.
Ils ne la soutiennent pas davantage cette année. François-Xavier Bellamy a été le premier à s’opposer à sa reconduction ; une grande partie du PPE a depuis rejoint cette ligne : la moitié des élus du PPE qui participaient au congrès où elle a présenté sa candidature ne l’ont pas soutenue, alors qu’elle était seule en lice.
Au lendemain de l’élection, la décision se prendra au sein du PPE, qui sera la première force politique en Europe. C’est là qu’il faudra peser en s’alliant avec les députés d’autres pays qui partagent notre vision.
Dans les autres partis, beaucoup critiquent comme nous le bilan de cette Commission ; la différence, c’est que nous serons les seuls à pouvoir agir pour obtenir le changement de cap dont l’Europe a besoin.
« Fx Bellamy a des désaccords avec son propre groupe PPE. »
Le PPE est le parti de la droite européenne. Au cours de ce mandat, c’est à François-Xavier Bellamy qu’il a demandé de définir sa nouvelle charte.
Cela n’empêche pas qu’il existe bien sûr des désaccords au sein de ce parti européen. Les débats au sein du parlement montrent régulièrement les divergences entre les pays, et cela vaut pour tous les groupes politiques. Aucun député français ne sera d’accord sur tous les sujets avec ses alliés en Europe.
Le PPE aura enfin les leviers pour agir dans les cinq prochaines années, avec le plus grand nombre de députés, de chefs d’État et de commissaires européens. Aucun autre groupe, comme ECR par exemple, ne pourra faire la décision sans le PPE. C’est donc le lieu où il faudra être pour agir de l’intérieur et obtenir des résultats, et François-Xavier Bellamy l’a déjà montré.
« On dit qu’il y a un risque de coalition entre LR et Macron après les élections européennes »
Ces rumeurs ne se fondent sur rien et n’ont pour but que de déstabiliser la campagne de François-Xavier Bellamy. Gérard Larcher a récemment de nouveau balayé l’hypothèse d’une coalition.
Il y a sept ans qu’Emmanuel Macron est à l’Elysée : tous ceux qui sont engagés chez LR auraient eu de nombreuses occasions de basculer du côté du pouvoir. Les opportunistes sont partis ; ceux qui restent ont tenu bon, parce qu’ils savent que le devoir de LR est d’incarner une alternative.
Pendant cinq ans, au parlement européen, François-Xavier Bellamy s’est confronté durement aux élus macronistes, premiers alliés de la gauche pour fragiliser nos frontières, saborder le nucléaire, organiser la décroissance agricole ou la dérive budgétaire, et même fermer les yeux sur l’entrisme islamiste qui menace nos institutions.
« La droite aujourd’hui est chez Emmanuel Macron. »
Au Parlement européen, les macronistes ont formé une majorité avec les socialistes et les écologistes. Ils appartiennent au groupe « Renew », concurrent du PPE, mais c’est un groupe de plus petite taille.
Leur tête de liste Valérie Hayer dit voter à 90% avec les socialistes. Ils ont soutenu la décroissance entraînée par le Pacte vert, la fragilisation de notre industrie en votant systématiquement contre le nucléaire, le refus de contrôler les frontières de l’Europe. Pascal Canfin, député macroniste venu des Verts, a porté le gel de 10% des surfaces agricoles en Europe. Valérie Hayer a combattu notre volonté de financer des infrastructures physiques de protection des frontières de l’Europe, contre l’avis de nombreux gouvernements européens.
À Bruxelles, la majorité d’Emmanuel Macron a simplement constitué la force d’appoint du groupe socialiste. À Paris, le bilan du gouvernement sur la dette, la dépense publique, l’insécurité, l’immigration, l’école, l’énergie et tant d’autres sujets, n’a fait qu’aggraver celui de la gauche au pouvoir.
« Mais pourquoi voter pour LR et non une autre liste de droite ? »
Ce n’est pas en dispersant les voix de la droite, en multipliant les partis, que nos idées gagneront : c’est en reprenant notre place dans le parti qui a le devoir de porter ces idées. François-Xavier Bellamy n’a jamais varié sur la méthode qu’il veut suivre.
Ne vous engagez pas en cherchant le parti qui aurait toujours tout bien fait, ou qui ne compterait que des gens qui n’ont jamais fait d’erreurs : ça n’existe pas. Cherchez où agir pour être utile. LR a des leviers pour agir dont aucun autre parti ne dispose : des parlementaires à l’Assemblée, la majorité au Sénat, le plus grand nombre d’élus locaux partout en France, et une délégation dans la première force politique en Europe. Est-ce que vos idées peuvent réussir si vous abandonnez le navire ?
« Pourquoi ne pas faire l’union des droites ? »
Il faut bien sûr faire l’union dans la droite, en s’appuyant sur la formation politique qui a pour mission de représenter tous les électeurs de droite. Pour faire cette union, il est contre-productif d’organiser une division supplémentaire en créant son parti, ou de rejoindre un groupe très minoritaire au Parlement européen… Les électeurs de droite doivent redevenir majoritaires, en France comme en Europe.
Multiplier les structures politiques qui se font concurrence ne conduira à rien. Si vous êtes un électeur de droite déçu, c’est une raison de plus de venir reconstruire avec nous. C’est en relevant le parti qui doit incarner la droite en France et en Europe que nous pourrons retrouver l’occasion d’agir.
« Pour battre Emmanuel Macron et que la situation change enfin, il faut que le RN arrive en tête de cette élection. »
Beaucoup l’ont oublié, mais le RN a déjà gagné la dernière élection européenne, en promettant que tout allait changer. Cela n’a eu aucun impact. Au plan national, Emmanuel Macron a déjà annoncé que le résultat de ces élections ne ferait pas changer le gouvernement.
En revanche, les conséquences sont durables au plan européen : le vote du 9 juin va définir la place de la France à Bruxelles pendant cinq ans. En 2014 comme en 2019, le RN a reçu des Français le plus grand nombre de députés, pendant deux mandats : mais il n’en a absolument rien fait. En dix ans, il n’a pas fait bouger une virgule dans un seul texte européen.
Contrairement à ce que prétendent ses élus, ce n’est pas parce que le RN était « dans l’opposition » : François-Xavier Bellamy et les élus de sa délégation au Parlement européen se sont également opposés à une grande partie des mesures portées par la Commission pendant ce mandat. Mais ils ont travaillé sur le fond, pesé dans les négociations, remporté des combats – sur l’agriculture, le nucléaire, les frontières, l’industrie de défense, la lutte contre l’islamisme… Vous pouvez retrouver ici un aperçu du bilan. Avec trois fois plus de députés, le RN n’a aucun bilan.
Faire gagner le RN, c’est donc le plus sûr moyen que rien ne change, comme en 2019 ; et c’est laisser la liberté à Emmanuel Macron pour poursuivre sa politique en Europe, au lieu de renforcer le seul groupe de droite qui peut s’opposer à lui.