Malgré la pandémie, la crise migratoire aux frontières de l’Europe créé par les récentes manœuvres du régime turc reste un problème crucial, en Grèce en particulier. Cette séance plénière d’avril a donc également été l’occasion d’obtenir une aide de 350 millions d’euros pour la Grèce, destinée à :
• renforcer la lutte contre l’immigration illégale en augmentant fortement le nombre des gardes-frontières et policiers ;
• construire des centres d’identification et d’accueil temporaire dans des conditions sanitaires correctes et dignes pour les réfugiés ;
• inciter toutes les personnes arrivées récemment sur les îles grecques au retour volontaire, et faciliter leur départ ;
• financer une mission de Frontex permettant la reconduite rapide aux frontières des personnes devant quitter le territoire européen.
Ce plan de soutien est dans la droite ligne des engagements que nous avons pris : nous donner enfin les moyens de maîtriser les frontières extérieures de l’Europe, pour ne plus avoir à subir demain notre impuissance face à la pression migratoire, et les chantages qu’elle permet de la part d’un pays comme la Turquie. C’est aussi la condition nécessaire pour accueillir plus dignement ceux qui ont besoin de notre solidarité.
Voir les textes à l’ordre du jour de la séance des 16 et 17 avril 2020